Aussi loin que tu ailles, jamais assez loin. Jamais assez.
Au train où vont les choses, la mémoire de cette famille se limitera à un album photo, où personne ne saura plus rien des visages qui y dorment, des vies, des reliefs estompés.
« De cap a l’abòr, los aubres se caperèn de frutas rotjas que portèn dinc au corau de l’ivèrn. »
("À l’approche de l’automne, les arbres se couvrirent de fruits rouges qu’ils portèrent jusqu’au cœur de l’hiver." [Trad. Oc. : Joan-Miquèu Espinasse])
Aussi loin que tu ailles, jamais assez loin. Jamais assez.
Au train où vont les choses, la mémoire de cette famille se limitera à un album photo, où personne ne saura plus rien des visages qui y dorment, des vies, des reliefs estompés.
Au cabaret du paradis perdu, c’est la dernière ce soir. On ferme et on se demande ce qu’il adviendra de nous après.
La faim fut mon premier désir, le manque ma première peur.
Le 19 octobre la température extérieure ressentie en soirée était de 21 degrés.
Le froid est arrivé avec la brume, vers dix-sept heures.